Manger (le génie) local

On dit des Québécois qu’ils sont de fiers patenteux. La motoneige, le soutien-gorge ampliforme, le casse-tête 3D, le biberon sans air : ils ont tous été conçus chez nous. La créativité québécoise a aussi fait sa marque dans la cuisine. Pour le prouver, voici trois inventions agroalimentaires d’ici. Des produits ou des plats qu’on a toutes les raisons d’acheter ou de préparer en recherchant les marques Aliments du Québec  ou Aliments préparés au Québec.

Le beurre d’arachides

Il ajoute du croquant ou du crémeux à nos petits déjeuners. Avec de la confiture et du miel, il est un plaisir coupable populaire, au dîner comme au souper. On ne pourrait plus se passer du beurre de pinottes, et c’est un Montréalais qu’il faut remercier pour cette découverte ! En 1884, le pharmacien Marcellus Edson a breveté son idée de pâte de cacahuètes à consistance de beurre. La suite est une histoire de succès planétaire.

Aujourd’hui, le beurre d’arachides est offert en une panoplie de variétés et de marques. Parmi celles-ci, quelques-unes sont préparées au Québec. Pour garnir vos rôties matinales, optez pour les délicieux beurres d’arachides de Jardi ou des Jardins La Palmeraie. Bien que la matière première ne pousse pas au Québec, la transformation se fait entièrement ici, grâce au savoir-faire des gens de chez nous. S’ensuit la création d’emplois nécessaire à notre santé économique.

Le Whippet

La première fois qu’un enfant a pu s’amuser à torturer un Whippet, c’est à Montréal. La célèbre gâterie chocolatée a été créée dans l’est de la métropole, dans une usine de la légendaire, mais défunte, biscuiterie Viau.

Désormais, c’est la société ontarienne Dare qui commercialise le Whippet, mais c’est toujours ici qu’il est fièrement fabriqué ! D’ailleurs, en matière de biscuits, le Québec sait y faire ! L’un des plus grands fleurons québécois de l’alimentation est une autre biscuiterie bien connue : le Groupe Biscuits Leclerc. Rares sont ceux qui n’ont pas goûté à son Thé social, à sa Feuille d’érable, à ses Célébration ou à ses Praeventia. Depuis plus d’un siècle, les biscuits Leclerc comblent les dents sucrées. Le fait qu’ils soient confectionnés au Québec ajoute au bonheur de les consommer.

La poutine

Le débat subsiste : la poutine est-elle née au casse-croûte Le Roy Jucep de Drummondville en 1964 ou au Lutin qui rit de Warwick en 1957 ? Ce qui est sûr, c’est que l’emblème peut-être le plus connu de la cuisine québécoise se retrouve aujourd’hui partout : sur le menu des cantines comme sur celui des tables quatre étoiles.

En restaurant, les frites fraîches servies sont généralement produites à l’aide de pommes de terre d’ici. Mais si vous voulez vous préparer une poutine 100 % québécoise à la maison, vous devrez être plus vigilant. Au rayon des surgelés, la patate du Québec est rarement à l’honneur. Les options locales existent toutefois. Essayez par exemple les frites congelées Saint-Arneault, offertes dans certains magasins à grande surface. Bien sûr, rien ne vous empêche de concocter vos propres frites maison. À l’aide de pommes de terre du Québec, évidemment !

Qui dit poutine dit aussi sauce et fromage qui fait « skouik-skouik ». Sur les tablettes des épiceries, vous trouverez facilement des mélanges à sauce portant la mention  Aliments préparés au Québec. Quant au fromage en grains, ce n’est pas compliqué : il n’y a que dans la province (ou presque) qu’on connaît la recette !

Bon appétit !